sculpteur

Très jeune, G.B. Arnal rencontre le sculpteur Paul Dardé dont il devient l'élève. Il subit son influence d'artiste et d'humaniste attachée à l’esthétisme et à la recherche de nos racines. Mais Dardé l'oblige à obtenir avant tout un métier stable. Aussi, Baccalauréats passés, il s'inscrit en Faculté et aux Beaux-Arts de Montpellier. Après avoir réussi le C.A.P.E.S. d'Art Plastique, il enseigne pendant dix ans dans des Lycées de l'Hérault. En 1972, il est reçu au Doctorat de Préhistoire et rentre alors au C.N.R.S. en tant que chercheur en Archéologie. Tout au cours de ces fonctions, qu’il assume avec passion, il poursuit son apprentissage artistique. C’est alors qu’en 1994, il sollicite une retraite anticipée afin de s'adonner totalement à la sculpture.

 

  • Sculpteur Arnal Gaston

    Il  y a des artistes du tourment et de l'angoisse qui ne trouvent leur inspiration que dans le désespoir; chez Arnal, au contraire, l'oeuvre respire l'épanouissement d'un bonheur certain. 
    Le sujet naît pour s’échapper ; il est vu comme un rêve éveillé. Figure de matière, de vie et de beauté, fixée pour l'éternité des regards en un mouvement sublimé par le rêve de son Pygmalion, la femme atteint dans cette sculpture la force et la simplicité qui mènent à l'essentiel de la forme. Trace de vie, trace d'amour, le nu n'est pas seulement un corps exhibé, mais plié, en lui donnant de la souplesse, une souplesse de vie. Tel qu'il est représenté, le corps bouge encore parce que le jeu des courbes et de la sinuosité apparaît dans toute sa fluidité. 
    La conception en est si diverse que le thème n'est jamais lassant, car il exploite les opposés en de frappants contrastes et joue avec la fluidité sinueuse d'une courbe ou la pesanteur des masses, utilisant le mouvement ou l'immobilisme, pour exalter les vibrations infinies de l'harmonie.
    D'un réalisme presque académique, ou au contraire stylisées comme quelque idole celte, ses femmes s'offrent nues aux caresses de l'oeil sans jamais d'indécence. Charnelles, sensuelles, impudiques et pourtant chastes. Femme-phares, aux paupières closes, mais éclairées d'une lumière intérieure qui transcende la simple exhibition de la chair. Longilignes, elles se dressent à l'extrême limite de l'envol, paraissant désireuses de rejoindre leurs frères oiseaux dont elles ont la grâce légère. Ou à l'opposé, repliées sur elles-mêmes, massives et trapues comme ces déesses antiques gardiennes des sources et des forêts, elles irradient par la densité de leur simple présence. Parfois aussi, avec une souplesse élastique, elles marchent vers nous, tendues et triomphantes, près de l'homme déjà soumis à leur pouvoir magique. On entre au coeur de la femme mythique pour découvrir un temps de paix et d’harmonie.
    Ainsi, dans son ensemble, l'oeuvre modèle patiemment l'image d'une certaine pureté dont l'idéalisation paraît être amplifiée par l'émanation d'une parfaite quiétude.
    Sophie Laboucarié  Revue Art 2008

    - Les mille et une femmes de Gaston Arnal : La Rencontre (Association du Musée Fabre) n° 30, 4° T., 1994, par J. Vidal, p.6 et 7, 3 fig.
    - Gaston Arnal subime l'éternel féminin, musée de Millau, La Dépèche du 16/05/2005, 3 fig. par Philippe Roux.
    - Les femmes de Gaston Arnal au Carré Ste.Anne Montpellier ; Midi Libre du 07/01/2007, 4 fig. par Maria Jansana.
    - Gaston Arnal veut perpétuer l'état d'esprit de Paul Dardé, Midi Libre du 19/08/2014, 2 fig., par Yves Vellas.

  • QUELQUES EXPOSITIONS PRINCIPALES

     

    AVIGNON            - "Mondial Art Salon",1993. (Grand Prix de Sculpture Médaille de Bronze).

    BEZIERS            - Salon des Beaux Arts, 1974. (Médaille d’Or).

    COLLIOURE       - Galerie "Les Templiers", 1969.

    LODEVE             - Musée Fleury, 1996.

    MILLAU              - Musée de l’Hotel de Pégayrolles. 2005.

    MONTPELLIER   - Galerie "Art et Décoration", 1967.

                                     - Galerie ‘’Frédéric Bazile’’, 1973.

                                     - O.D.T. Conseil  Général, 1996.

                                     - Carré Sainte Anne, 2006.

    PARIS                    - Salon des Indépendants, Grand Palais, 1965.

                                     - Salon des Artistes Français, Espace Eiffel, 1997.

                                     - Galerie Hahn, rue de Louvois, 1998.

                                     - Arts-Sciences-Lettres, 2001. (Médaille d'Argent).

    TOULOUSE         - Galerie Bouquières, Mars 1996. 

    Depuis 2007, exposition permanente dans la Galerie Réno, Montpellier
    En 2017, on compte 41 sculptures chez des particuliers

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